Bonjour,
A la lumière de l’intensité
des combats qui prennent place actuellement
aux abords de Gaza, veuillez trouver
ci-dessous une note permettant de mieux
comprendre le contexte des événements, accompagnée en
pièce-jointe des aspects légaux et de Droit
international des conflits armés dans le cadre
desquels rentrent les exactions commises par
le Hamas.
Contexte des événements dans la zone de
Sejaiya à Gaza, bastion du terrorisme du Hamas
1. La zone de Sejaiya (au nord
de la ville de Gaza) est l'un des principaux
bastions terroristes du Hamas et une
importante base de lancement de roquettes,
ayant pour cible la population civile en
Israël.
En outre, cette zone abrite de
nombreuses installations de fabrication
d’armes et de munitions, ainsi que des
cachettes de roquettes et missiles.
D’autre part, une dizaine de
tunnels y ont été creusés par des terroristes
afin de les relier aux territoires israéliens
pour y perpétrer des attaques de grande
envergure contre des citoyens
israéliens.
Le Hamas a délibérément placé
ses infrastructures terroristes au cœur de la
population civile de Sejaiya. Les activités du
Hamas violent diverses règles du Droit
international, notamment l'article 58 du 1er
Protocole additionnel aux Conventions de
Genève, qui interdit la localisation «
d’objectifs militaires à l’intérieur et à
proximité des zones fortement peuplées ».
2. Avant les opérations menées
près de Sejaiya, l’armée israélienne a déployé
de très nombreux efforts pour avertir les
civils non impliqués, résidents dans la zone.
L’armée a fait parvenir de nombreux
avertissements à la population civile au cours
des trois derniers jours, notamment par le
biais de l’envoi de tracts, d'appels
téléphoniques et d'annonces dans les médias
arabes. Israël a demandé aux civils de Sejaiya
de procéder à une évacuation vers des zones
indiquées comme étant plus sûres pour leur
propre protection.
Le Hamas empêche la population
civile d'évacuer la zone en question. Il
utilise la population civile comme bouclier
humain pour protéger ses propres terroristes,
leurs activités illégales et leurs
installations. Même maintenant, le Hamas
continue d’interpeller des civils – dans les
mosquées, les rues et à travers les médias –
afin de leur demander de ne pas évacuer.
Ces agissements du Hamas
violent clairement les lois du Droit des
conflits armés notamment le 1er Protocole
additionnel aux Conventions de Genève qui
interdit strictement -
article 51 (7) - d’utiliser des
personnes civiles ou des mouvements de
population civile « pour tenter de mettre des
objectifs militaires à l’abri d’attaques ou de
couvrir, favoriser ou gêner des opérations
militaires. Les parties au conflit ne doivent
pas diriger les mouvements de la population
civile ou des personnes civiles ».
3. Afin de répondre aux besoins
humanitaires de la population de Sejaiya,
Israël a approuvé une trêve médico-humanitaire
avant-hier 20 juillet dans cette
zone, entre 13:30 et 15:30 (heure locale). Il
a même prolongé le cessez le feu de deux
heures (jusqu’à 17h30), au profit des civils.
Israël a de nouveau appelé la
population civile à évacuer la zone dans ce
délai pour leur propre sécurité. Il a donné
aux civils l’instruction de se déplacer vers
l'ouest en direction de la ville de Gaza,
au-delà de la route de Salah a-Din.
Le Hamas a continué ses tirs,
violant de nouveau le cessez-le-feu
humanitaire, et démontrant clairement son
mépris pour la vie des civils de Sejaiya.
4. Israël regrette toute atteinte
dont pourraient souffrir des civils non
impliqués, mais le Hamas porte l'entière
responsabilité des dommages causés à Sejaiya
et de la souffrance de ses habitants. Le Hamas
a ancré ses missiles et d'autres cibles
militaires au sein de la population civile et
a ensuite ordonné à cette population de ne pas
quitter les lieux et d’agir comme « boucliers
humains ». Les crimes de guerre et les
violations des règles de morale élémentaires
perpétrés par le Hamas doivent être condamnés
par le plus grand nombre, au nom de la
conscience et de la lucidité de tout un
chacun.
Avec nos meilleures
salutations,
Département
politique de l’Ambassade d'Israël en
France
3 Rue
Rabelais, 75008 Paris
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