dimanche 27 juillet 2014

MALI DECOMPTE DES MORTS IMPOSSIBLE



Selon Human Rights Watrch, début avril, à Gao, des combattants d’Ansar Dine exécutent deux hommes et coupent l’oreille d’une femme pour avoir porté une jupe courte. Des habitants sont également fouettés pour avoir consommé de l’alcool. À Kidal également, des combattants d'Ansar Dine tranchent la main d'un homme du MNLA
Fin juillet 2012, après la prise de contrôle d’Aguel’hoc par les islamistes, un couple adultère a été mis à mort par lapidation au nom de la charia par des combattants d'AQMI..
En mars et avril, lors des invasions de Tombouctou et Gao, les chrétiens ne font pas l'objet de menaces directes, cependant trois églises, une station de radio chrétienne et une école biblique sont pillées tandis que les bibles, les croix et les icônes religieuses sont détruites. Les pillages sont cependant commis aussi bien par les islamistes que par les indépendantistes du MNLA
Le 19 mars 2013, dans un communiqué, AQMI déclare avoir exécuté un otage français, Philippe Verdon, dix jours plus tôt, par décapitation
Le15 aout 2012, le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) publie un rapport faisant état au 10 août de 261 624 réfugiés maliens enregistrés dans les pays voisins et 174 000 déplacés à l’intérieur du territoire malien.
Le 15 janvier 2013, l'ONU estime à près de 150 000 le nombre de Maliens réfugiés dans les pays voisins, et à 230 000 le nombre de personnes déplacées dans le pays. On compte 54 100 réfugiés en Mauritanie, 50 000 au Niger, 38 800 au Burkina Fasso, et 1 500 en Algérie.
Il est impossible de faire le bilan des milliers de morts et des blessés dans ce conflit qui se poursuit à ce jour entre  les rebelles touaregs du MNLA (indépendantiste) et d’Ansar dine (salafiste) le MUJAO et AQMI, du HCUA et du MAA, etc