L’ambassadeur
d’Israël à l’ONU Eviatar Manor s’est exprimé mercredi 23 juillet au
cours de la session spéciale du Conseil des Droits de l’Homme, en
réaction à la décision
du Conseil d'envoyer une commission d'enquête internationale à Gaza.
Il
s’est adressé au Président du Conseil des Droits de l’Homme, Monsieur
Baudelaire Ndong Ella en lui demandant à lui-même et à la
Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de
ne pas se tromper dans leur appréciation ; rappelant au Conseil la chronologie de l’escalade des évènements initiée par le Hamas et en interpellant le Conseil sur le
devoir qu’à Israël de défendre sa population face à ces agressions, lui demandant d’observer une
distinction claire entre l’asymétrie des actions perpétrées par des
terroristes face aux réponses d’une démocratie qui doit se protéger et
qui a toujours accepté les divers plans de cessez-le-feu et de trêves
humanitaires proposés.
Dans le cadre de ses propos sur le conflit actuel, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme,
Navi Pillay a quant à elle également rappelé que face aux 2100 frappes aériennes israéliennes il y a eu
2900 tirs « aveugles » de « roquettes et mortiers en provenance de
Gaza par le Hamas et d'autres groupes armés qui [continuent] de menacer
la vie des civils en Israël »
Elle a condamné le Hamas pour ces faits et également déclaré qu’ « il est en outre
inacceptable de placer des moyens militaires dans des zones densément
peuplées et de lancer des attaques à partir de ces zones. Le droit
international est clair ».
Le
Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi en déclarant que le HCDH devrait se consacrer à l’investigation du
double crime de guerre commis par le Hamas, s’abritant et se cachant
parmi ses civils pour lancer des roquettes sur les civils israéliens et
transformant des bâtiments religieux, destinés aux malades ou aux
enfants en centres de commandement militaires, bases de lancements et
centres de stockages d’armes. Il s’inquiète qu’un tel rapport puisse être établi dans le
but de diffamer l’Etat d’Israël.
Nombreuses
sont les réactions internationales dénonçant les attaques perpétrées
par le Hamas et les autres groupes terroristes de Gaza, les appelant à
déposer les armes,
et soutenant le « Droit légitime d’Israël à se défendre ». C’est notamment le cas des
conclusions du Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne rendues le 22 juillet dernier.
Le Ministère des Affaires étrangères israélien a salué ces conclusions
et l’appel de l’Union européenne au désarmement des organisations
terroristes de la bande de Gaza et à sa démilitarisation.
Le
ministre Avigdor Liberman a rappelé que les opérations menées
s’inscrivent dans la vision du monde libre de lutter contre le
terrorisme afin de restaurer la paix et la
sécurité. Veuillez trouver la traduction de ses propos ci-joint.
Il
a également salué, au cours d’une allocution avec son homologue
Britannique Philip Hammond, la décision prise par le Secrétaire général
des Nations Unies Ban Ki-Moon, d’ouvrir
une enquête sur les caches de roquettes dissimulées dans les écoles de
l’UNWRA à Gaza et le fait qu’elles aient été restituées au Hamas.