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Après l’obtention d’une licence en informatique à l’Université
Claude Bernard Lyon I (mais n’allez pas lui demander de réparer votre
ordinateur ... j’ai essayé en vain !), il intégrera le Séminaire Israélite
de France, encouragé dans cette voie par le rabbin de sa communauté Isaac
Elhadad.
Alors qu’il était encore étudiant, il est appelé à diriger son premier
office de Kippour en 2008 dans la synagogue de Belfort … Un mois plus tard il
est choisi pour être le rabbin de la communauté de Clermont-Ferrand dans le cadre
d’un partenariat avec le séminaire.
L’étape suivante, importante, essentielle il se
marie ! Un an plus tard il est papa : un garçon. La vie !
C’est en septembre 2012, après le départ du Grand rabbin
Alain Nacache qu’il choisit et est retenu pour tenir fonction de rabbin de
Bordeaux et du Sud-ouest tout en poursuivant son cursus de formation qui se
conclura par l’obtention de son diplôme en juin 2013 en soutenant un mémoire
sur les juifs de … Lyon. Dans le même laps de temps, de façon discrète, faisant
fi des clivages pouvant exister il ira à la rencontre des membres de la
communauté éloignés ou non de la grande synagogue.
Fin décembre 2013, diplôme en poche et un nouveau garçon
dans le foyer familial, il sera officiellement nommé rabbin de Bordeaux et du Sud-ouest
en présence du Grand rabbin Olivier Kaufmann, directeur du séminaire Israélite
de France.
Attaché à ses racines lyonnaises, si notre mémoire n’est
pas défaillante, il dira dans son discours d’intronisation, citant le rabbin
poète Rabbi Yehouda Halévi, « Mon cœur est à l’Est et moi je suis à
l’extrême Ouest ». Il n’en demeure pas moins que le rabbin Emmanuel
Valency a su intégrer assez rapidement les airs et les traditions de la
communauté juive de Bordeaux à tel point que certains membres, sans pour autant oublier certains des ses
prédécesseurs, ont l’impression
aujourd’hui qu’il a toujours été là.
Mais sa formation locale n’est pas achevée, il lui reste à
affiner encore un peu sa connaissance des vins de Bordeaux qui n’ont rien à
voir avec le Beaujolais nouveau … Le Cabernet franc et le Malbec ne sont pas à
confondre avec le Gamay bien sur !