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Peu après le décès de son mari, en 1920, généreuse, elle fit don du chateau Lafon à Gradignan au bureau de bienfaisance de la ville de Bordeaux pour la création d'une oeuvre de solidarité exclusivement destinée à l'accueil des femmes et enfants "Le repos maternel".
En plus de la donation de cette propriété de 32 hectares s'ajoutait une somme de 1 million de francs de l'époque. Une somme considérable.
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A son décès, en 1941, les vignes dont elle s'était réservée l'usufruit, ainsi que deux hectares de bois, et trois hectares de prairies revinrent à la ville de Bordeaux, mais dès le 3 novembre 1949, contrairement aux dispositions du legs, très légèrement la ville les vendait aux enchères sous les auspices de Maître Chambarière !
Le 1° octobre 1954, le Bureau de bienfaisance de la ville en rajoutait et vendait à la ville de Gradignan un hectare du parc. Vrai et incroyable !
En 1957 le morcellement continuait, une partie du domaine était vendue à la société Baticoop et lotie de maisons individuelles ...
Une entorse scandaleuse aux vœux exprimés par la donatrice: "recevoir principalement des femmes françaises, légitimement mariées de préférence et de toutes religions et éventuellement leurs enfants"
La maison de retraite ouverte sur les terres objets du legs ne rentrait pas non plus dans le cadre défini par la légataire !!!!
Les héritiers moraux de Marguerite Deutsch de la Meurthe ne l'entendirent pas de la même façon que nos élus. Jacques Chaban-Delmas dut aller s'en expliquer avec Guy et Alec Weisweiller et ainsi qu'avec Georgette Gradis.
Aujourd’hui il semblerait qu'un nouveau péril soit jeté sur les lambeaux qui subsistent du legs.
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Déjà la maison de retraite La clairière qui avait été construite sur les terrains et qui ne correspondait déjà pas aux vœux de la donatrice est fermée et a été déménagée .... Le projet est-il en route ?
