Fils
de Raoul Gradis et Suzanne Fould, il eut une vie hors du commun :
polytechnicien (1910), capitaine d’artillerie pendant la Grande guerre, il se
marie tout d’abord, en 1918, avec la fille d’Henry Deutsch de la Meurthe,
(premier raffineur de pétrole en France d’abord à Nantes puis à Saint-Loubès :
Pétrole Jupiter), il fut aussi président de la compagnie d’aéronautique
Nieuport-Astra (1), des Brasseries du Maroc, administrateur des huileries
bordelaises Maurel et Prom, administrateur
de la Société française pour le commerce avec les colonies et l’étranger, Président-fondateur
en 1923 de la Compagnie Générale Transsaharienne, etc.
Accompagnant le maréchal Lyautey dans son souhait de développer le Maroc, Gaston Gradis, qui résidait à Rabat, créa de nombreuses entreprises (conserveries Nora à Meknès, culture de roses pour essences de parfums, cultures d’agrumes, citrons et oranges, pour leur pulpe destinée aux boissons gazeuses Pschitt, (4) … entre-temps, il devenait vigneron dans son domaine de Margarence à Saint-Louis-de-Monferrand, où il aimait venir se ressourcer au bord de la Garonne.
(1)
Les
ballons dirigeables. Gaston Gradis. Imp. R.Hermieu 1923
(2)
A la
recherche du grand-axe. Gaston Gradis. Librairie Plon 1924
(3)
De
l’algérie au Dahomey en automobile. Henri de Kérilis. Librairie Plon 1925
(4)
Témoignage
de son petit-fils Pascal-Olivier Mantoux
http://www.sudouest.fr/2013/04/16/gaston-gradis-sur-la-piste-des-elephants-1026431-2780.php