mercredi 6 août 2014

COMMUNIQUE AMBASSADE D'ISRAEL EN FRANCE

En raison de l’intimidation exercée par le Hamas sur des journalistes étrangers dans la bande de Gaza, on constate malheureusement que seule une partie de la souffrance humaine a été décrite. Il n’y a pas eu de reportages montrant les militants du Hamas au combat ni dans leur utilisation cynique de la population civile de Gaza comme bouclier humain.
Maintenant que le cessez-le-feu a été mis en place et que des journalistes ont quitté la bande de Gaza, de nouveaux éléments de preuves émergent et illustrent comment le Hamas a lancé ses missiles depuis des zones résidentielles à population dense incluant des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des bâtiments appartenant aux Nations-Unies.
Merci de bien vouloir trouver ci-dessous les liens de deux courts reportages publiés hier (5 août 2014) dans les médias:
-Reportage exclusif diffusé par France 24, où des envoyés spéciaux de France 24 dans la bande de Gaza ont découvert un site de lancement de roquettes du Hamas, situé au milieu des habitations des Gazaouis, à quelques mètres seulement d’un bâtiment de l’ONU
-Reportage exclusif de la chaine de télé indienne NDTV, montrant comment le Hamas assemble et lance des roquettes depuis des zones densément habitées à Gaza 

  http://www.ndtv.com/article/world/ndtv-exclusive-how-hamas-assembles-and-fires-rockets-571033?site=classic
Merci de bien vouloir trouver ci-joint un article publié par le Colonel britannique Richard Kemp, spécialiste de la lutte contre le terrorisme, permettant de donner une vision beaucoup plus élargie de la réalité du terrain et du nombre de pertes et de victimes.
Richard Kemp a passé plus de trente années au commandement d’unités de l’armée placées en première ligne dans la lutte contre le terrorisme et les insurrections dans des zones sensibles, y compris en Irak, dans les Balkans, en Asie du Sud et en Irlande du Nord. Il était le commandant des forces britanniques en Afghanistan en 2003 ; et de 2002 à 2006 l'équipe de terrorisme international du Comité mixte du Renseignement du Bureau du Premier ministre britannique.

LE PRESIDENT DU CRIF ECRIT AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE


Roger Cukierman, dans un courrier adressé le 5 aout à François Hollande, a alerté le Président de la République sur l'utilisation des termes "carnage" et "massacre" pour qualifier les opérations de l'armée Israélienne à Gaza.
Le caractère disproportionné de ces termes a suscité de l'incompréhension et une vive émotion chez les Juifs français.
Roger Cukierman estime que le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères ne tiennent pas compte des exactions commises par le Hamas sur la population palestinienne de Gaza, utilisée comme bouclier humain dans des écoles et des hôpitaux ou sont stockés armes et missiles.
Ils ne tiennent pas compte des enlèvements et des assassinats de civils israéliens, ni des tunnels creusés pour tuer, ni des milliers de missiles lancés sur la population israélienne depuis 10 ans par les terroristes du Hamas.


mardi 5 août 2014

CESSEZ-LE-FEU: COMMUNIQUE AMBASSADE D'ISRAEL

Le Porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien a déclaré, le 5 août 2014 :
« Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu proposée par l’Égypte et le lui a signifié ».

La trêve a pris effet mardi 5 août 2014 à 8h du matin (heure locale).

Le Porte-parole de l’armée israélienne a expliqué que toutes les troupes [israéliennes] ont été retirées de la bande de Gaza dès le début de la trêve. L’armée israélienne maintiendra des positions défensives près de la frontière avec Gaza. Israël est parvenue à détruire les 32 tunnels traversant ses frontières depuis Gaza.

Dans les quelques heures ayant précédé le cessez-le-feu, des tirs de roquettes ont été lancés par des organisations terroristes depuis la bande de Gaza, sur plusieurs grands bassins de population en Israël, notamment Ashdod, Ashkelon, Beer-Sheva, Rishon LeZion, Goush Etzion, Bethléem et Ma'aleh Adumim à l’Est de Jérusalem.

lundi 4 août 2014

JEUNE TICHAA BEAV

Association Cultuelle & Culturelle Israélite du Bassin d’Arcachon

Le jeûne de Tichaa Béav a lieu du lundi 4 août 2014 à 21h27 au Mardi 5 août 2014 à 22h05

Des offices auront lieu : 
-Lundi à 21h30 
-Mardi à 08h00 et 19h30

Le jeûne du 9 Av rappelle le souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem en 586 avant, par les Babyloniens et en 70 après, par les Romains.

dimanche 3 août 2014

Badinter, le dernier héros républicain




Par Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux (1981-1986), ancien Président du Conseil constitutionnel (1986-1995), publié dans le Monde le 24 juillet 2014

Français juif ou Juif français, comme on voudra, ces deux qualités étant indissociablement liées en moi, j’assiste avec stupeur et colère à la renaissance d’un antisémitisme proclamé en France.
C’est sur ce sujet-là que j’entends ici m’exprimer. Non sur le conflit au Proche-Orient qui oppose Palestiniens et Israéliens, depuis la création de l’État d’Israël par décision de l’ONU en 1948. Dans ce conflit, qui se déroule à des milliers de kilomètres de la France, notre destin national n’est pas en jeu. Mais une certaine idée de la République se trouve menacée à présent en France par les passions qu’il suscite.
La République française repose sur des principes qui fondent notre pacte national. La République est une, indivisible et laïque. Elle est composée de tous les citoyens français, égaux en droits et devoirs, quels que soient leur sexe, leur origine, leurs convictions religieuses, philosophiques, politiques. Elle n’est pas une juxtaposition, une mosaïque de communautés vivant côte à côte. Elle rassemble en une même unité la totalité de ses citoyens, sans distinction aucune. La laïcité garantit à cet égard la liberté religieuse de chaque Français, dans le respect de celle des autres.
Sur ces quatre piliers, liberté, égalité, fraternité, laïcité, repose la République française. Et chacun sait qu’il suffit qu’un des piliers cède pour que l’édifice entier puisse s’écrouler.
Or la menace est là, présente dans les cris et les violences qui ont accompagné certains défilés organisés par des associations de soutien au peuple palestinien hostiles à Israël. Face à l’interdiction de certaines manifestations, suscitée par la menace de troubles graves à l’ordre public, on a invoqué le droit à manifester garanti par la Constitution.
Garantir la paix civile                          
Il s’agit là d’une liberté fondamentale dont l’importance n’est pas discutable. Encore faut-il rappeler que, comme toute liberté, celle de manifester doit s’exercer dans le cadre de l’État de droit. Or, en matière de liberté de manifestation, la loi prévoit que le gouvernement, dont le devoir est de garantir la paix civile, peut prendre des mesures d’interdiction si la sûreté des personnes et des biens lui paraît menacée.
Il ne s’agit pas là d’un pouvoir régalien qui s’exercerait sans limites ni contrôle. La loi donne aux organisateurs de la manifestation le droit de saisir la justice administrative statuant en référé, c’est-à-dire sans délai, d’une demande d’annulation de la mesure d’interdiction décidée par le gouvernement. L’audience est publique et contradictoire. Et la décision rendue est immédiatement exécutoire.
Les organisateurs de toute manifestation doivent se conformer aux décisions de justice. Ils ne peuvent se prévaloir d’un droit absolu et discrétionnaire à manifester. Le gouvernement, et particulièrement le Ministre de l’Intérieur, a à cet égard scrupuleusement observé les règles de l’État de droit.
Reste l’essentiel : au même moment, dans d’autres grandes capitales européennes, des mouvements identiques manifestaient dans la rue leur soutien aux habitants de Gaza écrasés par les souffrances de la guerre. Nulle part ne s’élevaient, à l’occasion de ces défilés, les cris que l’on a entendus à Paris : « A bas les Juifs, à mort les Juifs ».
Le voile était déchiré, le masque arraché. Ce qui s’exprimait à nouveau à Paris dans ces manifestations, c’était, au-delà de l’antisionisme, l’antisémitisme, la haine des Juifs.
Déjà, nous avions entendu des néonazis défiler à Paris en février en criant « Les Juifs dehors » dans une indifférence quasi générale. Je m’étais indigné du silence devant ces clameurs antisémites qui n’avaient pas retenti depuis l’Occupation nazie. Et voici que, à l’occasion du conflit au Proche-Orient, des voyous masqués se dirigent vers des synagogues, mus par le désir de frapper, de casser, de brûler… 


« MORT AUX JUIFS »
Les agressions contre des synagogues jalonnent l’histoire de l’antisémitisme. Voici qu’elles se renouvellent au motif de solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Mais les cris de « Mort aux juifs », c’est à Paris qu’ils résonnent, et aux juifs de France qu’ils s’adressent. Et, au-delà d’eux, c’est la République tout entière qu’ils défient. Au soir de ma vie, je retrouve, hurlés par des fanatiques, les mêmes mots que je voyais, enfant, inscrits à la craie sur les murs de mon lycée parisien, avant la guerre : « Mort aux juifs », avec alors l’adjonction de « Mort à Blum ».
Lors de la commémoration annuelle de la grande rafle du Vél’ d’Hiv, à Paris ce 20 juillet, le premier ministre prononça des paroles fortes et simples contre l’antisémitisme. Il dénonça sa renaissance et la menace qu’il impliquait pour la France. C’était un beau discours, consolateur et rassurant à la fois.
Mais je m’interrogeais : soixante-dix ans se sont écoulés depuis la nuit de l’Occupation, les crimes des nazis et de leurs complices de Vichy. Le temps de l’Histoire a succédé au temps de la Mémoire. Les derniers témoins vont disparaître à leur tour. Et l’antisémitisme est toujours vivant.
Certes, les protagonistes et les circonstances ont radicalement changé. Mais la haine des juifs, elle, n’a pas disparu. Je la revois à l’oeuvre chez ces jeunes gens masqués, l’invective à la bouche et la pierre à la main, animés par les mêmes passions antisémites que leurs prédécesseurs des temps passés pourtant si différents.
Comment éradiquer cette violence, dissiper leur ignorance, les ramener à la République ? La tâche est immense et l’enjeu considérable. Car il en va de l’antisémitisme comme du racisme. Ce sont des poisons de la République. A une certaine dose, elle en meurt.

vendredi 1 août 2014

COMMUNIQUE AMBASSADE D'ISRAEL


Hier, jeudi 31 juillet, le cabinet de sécurité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a déclaré vouloir poursuivre l’opération contre le Hamas et les tunnels terroristes à Gaza :
« Les soldats de Tsahal continuent à œuvrer à  la neutralisation des tunnels  terroristes. Ces tunnels qui auraient pu permettre au Hamas d’enlever et d’assassiner des civils et des soldats de l’armée israélienne en perpétrant  des attaques simultanées depuis certains tunnels qui débouchaient sur notre propre territoire. »
Lutte contre les tunnels du terrorisme du Hamas
Comme l’a rappelé le Premier ministre dans une déclaration faite le 28 juillet au Ministère de la Défense, le Hamas est un ennemi féroce et brutal et doit être perçu comme « un ennemi cruel, non seulement envers Israël mais aussi envers sa propre population » ; rappelant que la mission d’Israël est de  lutter contre cette organisation terroriste qui ne souhaite que sa destruction ; et qu’il faut pour se faire neutraliser les tunnels  qui favorisent l’armement de terroristes de la bande de gaza et dont l’objectif principal est de perpétrer des attentats de grande envergure contre des civils israéliens : ils « sont la première et indispensable étape dans la démilitarisation de la bande de Gaza ».
Il accuse le Hamas d’avoir détourné le ciment et le béton offerts par la communauté internationale pour construire ces tunnels. « Il est inacceptable que les citoyens d’Israël aient à vivre sous la menace perpétuelle de missiles et d’infiltration de terroristes par des tunnels – la mort nous menace, d’en haut comme d’en bas ».
Selon le Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme, Tsahal poursuit ses activités de recherche et de destruction de tunnels. Le 29 juillet à 12h, 31 ont été découverts et 15 détruits.
Mais les opérations de destruction de l’infrastructure de ces tunnels sont, selon le Chef d’état-major, le général Benny Gantz, complexes et difficiles et avancent lentement « pas à pas, entrée après entrée, tunnel après tunnel, confrontation après confrontation ».
Les terroristes de la bande de Gaza continuent de tenter de s’infiltrer en territoire israélien à travers leurs tunnels. Selon un porte-parole de Tsahal, ils ont le 28 juillet dernier,  tiré un missile antitank sur des soldats présents à la frontière, en tuant 5 sur le coup. Ils ont ensuite essayé d’enlever le corps d’un des soldats, et fuit vers l’entrée du tunnel, laissant derrière eux quatre fusils kalachnikov et deux lanceurs de RPG.
Les groupes terroristes de Gaza ne cachent pas leurs intentions d’attentats ni de kidnapping de soldats vivants ou morts, qui ouvriraient la porte à des négociations de prisonniers. Ils les revendiquent. Selon un communiqué publié sur le site internet des Brigades Izz al Din al Qassam le 28 juillet, les brigades revendiquent l’assassinat de 10 soldats et l’échec de la tentative d’enlèvement de l’un d’entre eux.
Le Hamas continue d’utiliser des bâtiments civils ou religieux comme bases de lancement. Quatre nouvelles mosquées ont été recensées à cet effet ; une étant utilisée comme centre de commandement et l’autre abritant l’entrée d’un tunnel.
On décompte plus de 2555 frappes provenant de Gaza  depuis le début de l’opération. Le système de défense anti-missiles Dôme de fer en aurait intercepté 500.
Le ministère des affaires étrangères israélien fait également état, le 29 juillet, de roquettes Fajr-5 (de fabrication iranienne) possédant une charge de  plus de 100 kg, lancées depuis une cour de jeux située devant l’Hôpital Shifa dans la bande de Gaza. Le général Benny Gantz, chef d’Etat-major, a par ailleurs démenti les revendications pointant l’armée israélienne comme responsable des tirs ayant visé le dispensaire de cet hôpital. Selon le porte parole de l’armée israélienne l’hôpital aurait été touché par des tirs ratés de roquettes provenant de Gaza et visant le territoire israélien.
Depuis le début de l’opération « bordure protectrice » le 8 juillet dernier, les passages permettant l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza sont restés ouverts, malgré les tirs constants de roquettes visant Israël. 
Exemple du passage  de Kerem Shalom
- 1387 camions sont entrés dans la bande de Gaza depuis le passage de Kerem Shalom, apportant de la nourriture, des médicaments et des équipements médicaux
- 4,44 millions de litres de diesel ont été fournis pour alimenter les centrales, 344 000 litres à l’UNRWA
- 3 182 millions de litres de combustibles et carburants
- 1,02 millions de litres d’essence pour le transport
- 1 557 tonnes de gaz pour les besoins domestiques
Depuis le début de l’opération, Israël a mené 48 réparations d’installations, 25 réparations électriques, 15 interventions de fourniture d’eau, 4  opérations d’assainissement des eaux, et 3 réparations des communications.
Le 27 juillet la CAGT (unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires - COGAT en anglais) a permis la réparation de 2 conducteurs d'alimentation électrique allant d’Israël à Gaza. Les 10 lignes existantes ont été endommagées et 3 d’entre elles ont été rétablies. La CAGT travaille actuellement sur la réparation des autres lignes, en espérant pouvoir y parvenir aussi rapidement que les conditions de sécurité le permettront.
Avec nos meilleures salutations,
Service Politique de l’Ambassade d’Israël en France